Christophe Colomb, découragé, aspire à se rendre à Rome en pèlerinage

À la fin de sa lettre, il manifeste son découragement devant les attaques dont il fait l’objet et son désir de se rendre en pèlerinage à Rome :
« C’est ainsi que j’ai traîné ma malheureuse existence, toujours condamné aux pleurs par la méchanceté de mes ennemis ; cependant, que Vos Majestés aient pitié d’eux ! Que le ciel maintenant pleure pour moi, que la terre pleure aussi, que l’être sensible, juste et charitable, pleure sur mon sort. Abandonné des miens, malade, entouré de sauvages cruels, ayant toujours la mort devant mes yeux, je languis dans ces îles éloignées de ma patrie, sans recevoir les consolations et les sacrements de la Sainte Église, qui abandonnera mon âme si elle vient à quitter sa dépouille.
Je n’ai point entrepris ce voyage dans l’intention de m’enrichir, ni pour obtenir des honneurs ; cet espoir était déjà éteint pour moi ; je suis venu dans ces contrées pour servir Vos Majestés et pour le triomphe de notre religion. Je vous supplie donc, dans le cas où, à l’aide de Dieu, je sortirais de ce pays, de me permettre de faire le pèlerinage de Rome et d’autres lieux saints. »
(Lettre de Christophe Colomb au roi d’Espagne, 7 juillet 1503)
Le navigateur mourut le 20 mai 1506 à Valladolid, sans avoir vu Rome.
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