Le pèlerinage romain tombe en désuétude (fin du XVIIe siècle)

Après s’être exilé en Angleterre en 1685 à la suite de la révocation de l’édit de Nantes qui l’avait privé de sa charge au parlement de Paris, Maximilien Misson entreprend le Grand Tour en 1687 et 1688, périple qui le conduit à travers la Hollande, l’Allemagne et l’Italie. En 1691, il publie un Nouveau voyage d’Italie, traduit en anglais, allemand et hollandais, et constamment réédité au siècle suivant.
« Le nombre des pèlerins n’a pas été des plus grands cette année. [Alors que] j’ai lu ici dans une description de l’hôpital de la Trinité que l’an 1600, le dernier an du grand jubilé, cet hôpital reçut ou eut soin de pourvoir selon l’ordinaire 440 500 hommes et à 25 500 femmes. Les pèlerins qui ne viennent pas de plus loin que de quelque endroit d’Italie sont couchés et traités pendant trois jours, et les Transmarins ou les Ultra–Montains ont un jour de plus. Les princes, les princesses, les cardinaux et le pape même leur lavent les pieds et les servent à table. »
Maximilien Misson, Voyage d’Italie
Lire l’article complet : Maximilien Misson, un huguenot en Italie
Cet article vous a plu, ou vous appréciez ce site : dites-le en cliquant ci-contre sur le bouton "J’aime" : |