Mongolie : Des troupeaux de chameaux sans maître dans le désert de Gobi
Lorsque le désert remplace la steppe, le cheval cède le pas au chameau qui sert alors de monture, d’animal de bât et que l’on élève surtout pour sa laine. À cause de la sécheresse, les propriétaires de troupeaux doivent parfois migrer de plusieurs centaines de kilomètres pour trouver des pâturages dans des zones un peu moins arides. À la fin de l’été, les bosses des chameaux sont volumineuses, remplies d’une graisse qui leur permettra de passer l’hiver, mais en ce moment nous croisons des bêtes plutôt maigres. Ici, les courses de chevaux, si populaires dans la Mongolie des steppes, sont tout naturellement remplacées par des courses de chameaux qui ont très souvent lieu à l’occasion du nouvel an lunaire. À cette date, les Mongols fêtent traditionnellement la famille : chacun rend visite aux grands-parents et l’on échange des cadeaux. Depuis les années 90, le nouvel an lunaire a remplacé les fêtes « soviétiques » de la fin d’année calendaire.
Feuilleter le carnet de route : Mongolie – Les cavaliers de la steppe
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