Mongolie : Élevage et pâturages des nomades de la steppe
À la campagne, apparemment, la femme s’occupe de tout, tant à la maison que pour l’élevage des troupeaux (traite, tonte etc.) ; l’homme est plutôt berger, mais il semble passer une bonne partie de son temps à posséder le troupeau et à boire l’aïrak !
Pendant le régime communiste, et dans le plus pur style de la répartition soviétique du travail, telle famille élevait des chevaux, telle autre des moutons, et ainsi de suite. Lors de la privatisation, le régime a réparti le cheptel suivant le nombre de bouches à nourrir dans chaque famille, et on a donné un peu de chaque espèce à chacun, de manière à ce que tous puissent vivre plus ou moins en autosuffisance. Les nomades vendent le bétail, la laine, les peaux, et font aussi du troc. Depuis la privatisation, l’exode rural s’est quasiment arrêté mais les réformes achoppent sur un point important : la terre ; pour l’instant elle reste encore propriété de l’État et dans la pratique, elle est régie par des coutumes anciennes sur les lieux de nomadisation et les pâturages. Attribuer la terre à des « propriétaires » bouleverserait la vie de la steppe.
Feuilleter le carnet de route : Mongolie – Les cavaliers de la steppe
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Sont ils libre de mettre leur yourte ou il veulent ?
Paient ils une taxe à l’état ?