Mongolie : Rencontre autour du puits dans le désert de Gobi
Au fur et à mesure des kilomètres, l’herbe se fait plus rare, plus jaune, les cailloux et le sable prennent la première place dans un paysage qui devient de plus en plus aride et monotone : hier nous avons vu le premier chameau. Au bout de plusieurs heures, nous nous arrêtons dans une petite agglomération, une brigade : comme pour rappeler que le temps des Komsomols et des soviets n’est pas si éloigné. L’habitat est assez dispersé mais un point d’eau assure l’unité de ces bâtiments. Nous faisons le plein des jerrycans et bouteilles.
Plusieurs Mongols regardent notre groupe, intrigués ; ils ont la peau beaucoup plus foncée que dans l’Ovorhangaï. L’un d’eux porte sur le dos un panier à crottin qu’il remplit à l’aide d’une fourche : c’est le ramassage du combustible. Dans le puits aux murs tapissés de pierre, l’eau apparaît à trois mètres de profondeur environ ; tout à côté, un pneu de tracteur, fendu le long du tore et allongé à plat sert d’abreuvoir pour les bêtes : ici on prend soin des animaux au moins autant que des hommes….
Feuilleter le carnet de route : Mongolie – Les cavaliers de la steppe
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