30 000 kilomètres à pied pour relier 27 capitales européennes
Depuis son départ du Puy-en Velay il y a un an et demi, Olivier Pieczonka a déjà parcouru près de 18 000 kilomètres à pied. Cet éducateur de 42 ans a pris la route à la fin d’un contrat professionnel qui n’était pas renouvelé : au lieu de s’inscrire au RSA, il s’est lancé dans un projet un peu fou : relier à pied les 27 capitales de l’Union européenne, en commençant son périple par « le classique du pèlerin » : 1 700 km en deux mois sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Sans un sou, le randonneur demande l’hospitalité au hasard des monastères, des paroisses ou des auberges d’accueil ; il vit aussi de petits boulots en chemin. « Est-ce un défi culturel, religieux, sportif, je n’en sais plus rien… », dit-il. Durement éprouvé dans son enfance, Olivier a trouvé une certaine stabilité dans la marche après des années difficiles, et il dit sur un air qui rappelle la chanson de Renaud : « Ce n’est pas moi qui ai pris le chemin, c’est le chemin qui m’a pris. »
Lui, à qui sa famille adoptive assurait « que le bon Dieu n’existe pas », se sent désormais poussé par la foi et l’espérance pour aligner sa trentaine de kilomètres quotidiens sur les routes et les chemins.
Aujourd’hui dans le sud de la France, Olivier se dirige vers Rome. Pour boucler ce tour d’Europe, une dizaine de mois d’efforts attendent encore le marcheur qui se dit usé mais déterminé à aller jusqu’au bout. « De toute manière j’avais prévu de boucler 30 000 kilomètres en 2 ans. J’ai trente pays à traverser et je n’en suis qu’à la moitié. »
Source : Olivier, pèlerin aux 17 000 bornes, fait étape à Aix
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bonjour
moi meme pelerins j aimerai en connaitre davantage sur le sujet de tous ces randonneurs aux long cours et je souhaite aussi acquerir un de vos livres
cordialement