Premiers voyages organisés par Thomas Cook en Terre sainte (1867)
En fondant son agence de voyages en 1841, Cook a développé le tourisme moderne en Angleterre et à l’étranger, à l’époque où le chemin de fer se généralisait. Il a continué à promouvoir le voyage en Palestine bien que ce ne soit pas rentable, et il finançait cette activité par les profits qu’il réalisait en Europe et en Amérique.
En 1867 Thomas Cook prend ses dispositions pour passer le Noël de 1868 à Jérusalem. Il déclara qu’avant d’annoncer officiellement un tour en Palestine il irait lui-même là -bas pour en examiner les conditions. « Les informations à obtenir incluront – le meilleur moment de l’année pour être en Palestine – les meilleurs équipements de voyage, le meilleur logement à l’hôtel – les meilleurs guides que l’on peut engager – les sites les plus intéressants à visiter – les itinéraires depuis et vers l’Angleterre – et le coût du tour entier pendant deux mois. Ce coût total est grossièrement évalué à 100£ ou 100 guinées » Cook promis également d’étudier la possibilité pour des femmes d’entreprendre un tel voyage.
En 1869 il emmène lui-même un premier groupe de dix voyageurs en Terre sainte et en Égypte. Ce premier groupe « d’excursionnistes » en Palestine était servi par des équipes de dragomans et suivi de troupeaux de chameaux et d’ânes transportant les tentes, les tapis orientaux, les lits de cuivre, les baignoires d’étain, les plantes vertes, les chaises pour les repas et les tables damasquinées, tout un chargement destiné à fournir le confort de maison aux pèlerins intrépides.
Au printemps 1882, bien qu’étant protestant, Cook est contacté pour organiser le voyage de plus de mille pèlerins catholiques français en Terre sainte – le plus grand pèlerinage de l’Europe occidentale à la Palestine depuis les croisés. Deux navires loués pour l’occasion jettent l’ancre à Haïfa d’où les pèlerins se rendent à Nazareth. Puis, de retour sur le bateau, ils naviguent jusqu’à Jaffa et marchent via la Samarie jusqu’à Jérusalem.
Ce texte est adapté d’un article de Ruth Kark, professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem :
« The role of Thomas Cook in the rediscovery of the Holy Land in the 19th century »
Lire l’article complet : Thomas Cook
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